Rêve, Cauchemard et Triste Réalité

Ambiance Rpique :http://www.radioblogclub.fr/open/115996//Naruto%20-%20Sadness%20And%20Sorrow
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Il était... 19h45... Une journée normale finissait, et un voile orangé se laissait tomber sur le magnifique village de Sable. Une brise douce et tiède frolait le visage d'une femme. Cette femme était blonde, les cheveux remontés en quatres couettes. Elle arborait fièrement une tunique noire munie d'une ceinture rouge et marchait d'une allure calme. Sur son front, un bandeau de ninja, le bandeau de son village natale, et celui duquel elle était devenue chef... Cette femme aux yeux émeraude s'appelait Temari. Elle était la fille du quatrième Kazekage, et était devenue par la suite le cinquième... La cinquième. Elle était dans l'Avenue principale Sud, sa préférée ? Peut-être en effet. L'avenue qu'elle empreintait lors de ses années à l'Académie, lors de son amitié avec son être le plus cher, son être caché le plus cher... Des pensées si étranges lui venait à l'esprit et repartaient aussitôt, elle sentait sa tête lourde et pourtant si vide, étrange vraiment. C'est à ce moment qu'elle entendit une explosion. Une immense détonation ! Quelques instants après un panache noir s'élevait de la tour d'administration, d'où elle s'était échappée tantôt pour fuir les papiers qui jonchaient avec tant de disgrâce son bureau. La femme prit son élan, déboutonna son porte éventail, déplia l'arme géante et s'envola d'un coup sec !

Le vent lui fouettait le visage mais elle ne sentait rien, trop obstinée à atteindre son but ! Vite ! Il fallait qu'elle protège son village ! Plus elle avançait, plus des explosions retentissaient ! Etrange à penser ou même à dire mais elle avait déjà vécu ce moment... Baah, elle devait se tromper ! Suna n'avait pas été attaqué depuis environ 5 années... La dernière attaque était celle qui avait suivit l'invasion foireuse de Konoha en complicité avec Orochimaru.
Panaches noirs par ci, panaches noirs par là ! Elle ne savait plus où donner de la tête, mais elle se mit une claque imaginaire et se concentra sur la tour administrative... Elle arriva devant.. Devant, un bain de sang, de cris et de tintements métaliques mêlés... Une vision d'horreur pour un jeune enfant, mais la femme qu'était devenue Temari, avait perdu depuis longtemps son sens de l'enfance. A présent c'était une guerrière, prête à tout. Oui, absolument tout pour sauver ce qui lui était le plus cher !

Elle pénétra dans le hall d'entrée : papiers par terre, armes en tous genres souillées par le sang, ninjas et kunoichis à terre, mort ou pratiquement. Un spectacle affreux... Elle observa quelques secondes la scène que lui offrait ce moment, mais au bout d'un certain temps, elle entendit une voix affaiblie :

-"Kazekage-Sa..Sama... Atsusa no Kuni... Attaque... Troisième étage.. Kazekage-Sa...ma.."

Temari se précipita vers l'homme presque entièrement éventré, on se demandait même d'où il tirait son courage pour parler. Mais, on reconnaissait bien là un ninja de Suna ! Temari s'agenouilla auprès de lui.

-"Je t'en prie ! Parle ! Dis moi en plus !"

Mais l'homme ferma ses yeux ternes bleutés. Temari réfléchit quelques secondes. Une rapide analyse des paroles que l'homme avait prononcé... "Troisème étage" ? "Atsusa no Kuni" ? "ATTAQUE " ?!! Temari se releva, abandonnant le cadavre derrière elle. Elle se mit à courir, du plus vite qu'elle pouvait ! Premier étage. Des tintements métaliques et des cris perçants ou graves se faisait entendre. Le frère de Temari, Kankurô, venait d'utiliser sa technique "de la chambre noire"... Temari aurait pu reconnaitre entre mille les cris que la victime de cette technique poussait. Il faut dire qu'il n'y avait aucune chance d'y résister, à moins d'avoir un corps en acier trempé ! C'est à ce moment qu'elle sentit une présence derrière elle: la jeune femme ne vérifia pas l'identité de la personne, trop tard... L'ennemi était tombé à terre, sa tête gisant dans une petite marre de liquide rougeâtre. Elle n'avait reconnu aucun chakra familier, alors elle l'avait achevé, et avait bien deviné... Elle continua sa route au deuxième étage, juste avant de toucher la dernière marche de l'escalier du deuxième, elle s'arrêta brusquement... Un piège ! Un fil presque invisible était tendu à quelques petits centimètres de ces pieds. Elle suivit son cour avec ses yeux verts perçants. Il s'arrêtait au coin, montait, était retenu par une petite attache et redescendait sous le poids d'une petite balle sur laquelle on pouvait lire "FEU". Ils croyaient qu'ils auraient pu attraper comme ça la Kazekage ?! Laissez la rire ! Elle fit deux signes. "PWUF" Un clone apparu à ses côtés. La vraie Temari se réfugia au coin des escaliers, pile à la limite nécessaire. Elle pouvait voir ses ennemis des deux côtés, mais eux par contre, ne pouvait pas. Le clone s'avança doucement vers le fil, prenant un air épuisé, car il devait surement avoir couru deux étages à pleine vitesse. PAF ! Il trébucha sur le fil ! Une déflagration lui tomba pile dessus ! Carbonisé !
Les ennemis rapliquèrent.

-"Pff ! Quelle naze leur chef ! Un vraie mer..."

C'est à ce moment que la vraie surgit des escaliers. Le clone brulé disparu dans un nuage de fumée blanche. Les ninjas d'Atsusa affichèrent une moue étonnée et crispée de terreur. Temari, l'allure menaçante affichait un air si sévère, qu'un enfant aurait pu pleurer rien qu'à sa simple vue. Les cinq ninjas aux bandeaux étrangement inconnu, reculèrent. Temari déplia son éventail au troisième Soleil directement.

-"Apprenez que… Les Ninja de Suna ne sont pas faibles, et encore moins stupides… Vous allez payer…"

Un homme aux cheveux étrangement verts tomba à terre, les autres reculaient encore. Temari s’approcha de ce dernier avec un air plus menaçant que jamais. D’un geste souple elle replia son éventail. L’homme parut apparemment soulagé, mais, il avait tort… Temari d’un geste aussi vif qu’une bourrasque de vent, pointa l’extrémité de son arme géante sur le cou de l’homme adverse.

-"Que voulez-vous à mon village ? "

Elle lança un regard alternatif aux quatres hommes de derrière et à celui qui gisait à terre. Voyant qu’aucun ne répondait, elle accéléra le processus :

-"Je ne me répéterai pas une troisème fois, alors ouvrez vos esgourdes : QUE VOULEZ-VOUS A MON VILLAGE ?! "

Mais les ninjas ne semblaient pas avoir "compris"… Temari appuya son éventail sur le cou de l’homme au premier plan. Il se contenta de fermer les yeux et de froncer les sourcils avec une expression de terreur. Les autres, obersvaient, rien d’autre, pétrifiés ? Surement…

-"J’avais dit que je ne me répéterai pas… "

Et là, sans crier gard, Temari poussa violemment son éventail dans le cou de l’homme aux cheveux verts. Un craquement assez sonore se fit entendre. Les hommes au second plan affichaient un air de plus en plus terrorisé. Temari, un air neutre, enjamba le cadavre et s’avança vers le petit groupe. Ils reculaient sucessivement. Mais comme dans toute salle, il y avait des murs, et ils ne pourraient reculer encore longtemps… Enfin, un homme se décida à parler :

-"Nous voulons notre vengeance ! Celle que nous n’avons pas encore eu la chance d’accomplir ! No.. "

Mais il n’eut pas le temps d’achever sa phrase, Temari avait perdu patience ! Son éventail était passé au troisème Soleil, et à présent, quatres hommes étaient étendus sur le sol du deuxième étage, de multiples égratinures sur le visage, les avant-bras, les vêtements déchirés et du sang coulant de leurs entailles. Cependant ils ne semblaient pas tous morts, du moins un seul avait l’air « vivant ». Le plus jeune sans doute a en juger par ses traits fins. Temari s’approcha de lui, l’attrapa par le col et l’adossa sur le mur, toujours en prenant soin de le menacer avec son arme du vent.

-"Poursuis la phrase de ton coéquipier ! "

Mais l’homme afficha un sourire malicieux.

-"Plutôt mourir ! "

Non seulement il l’avait dit, mais il venait de le faire. Il avait sorti un kunai de on ne sait où, et se l’était planté en plein dans le cou ! Tant pis pour cette fois. La femme à l’éventail le lacha et il se laissa tomber sur le sol, mort à présent. Temari avait déjà perdu trop de temps ici ! Elle fit demi-tour et enjamba à nouveau le premier ninja qu’elle avait tué. Elle courait de nouveau dans les grands et pénibles escaliers de la tour. Son souffle commençait à s’interrompre, mais il fallait absolument qu’elle arrive à ce foutu étage ! Mais pourquoi le troisième ? Peut-être parce… OH NON ! Pas ça ! C’était là qu’il y avait les personnes les plus importantes ! Entre autre les Conseillers… NON ! Surtout pas ça ! Mais qu’avait fait le village du Sable pour mériter tout ça ?! De quelle vengeance voulait parler cet homme ? Pensées qui se bousculaient encore une fois dans la tête de la jeune Kazekage… Quelle pensée allait prendre le dessus ? Celle qui allait vers …
D’un coup un cri retentit, un cri qu’elle n’aurait pas voulu entendre. Une voix d’homme. Une voix qu’elle connaissait depuis son plus tendre âge, même si elle avait changé quelque peu, elle aurait pu la reconnaître parmis plus de quatre mille âmes !… Elle provenait du bureau qui était attribué à cette voix. Juste avant que Temari n’ouvre cette porte, un bruit tintant retentit !
Et encore un, qui semblait plus lourd, puis encore un bruit sourd… Un bruit qui ressemblait vaguement à celui d’un corps tombant au sol. La jeune femme n’allait pas tarder à découvrir l’origine de celui-ci… Elle poussa la porte.

Deux hommes, un en kimono noir, gisant sur le sol. Devant lui se tenait un homme qui arborait le même bandeau que ceux que Temari avait tué tantôt. Entre eux deux se trouvaient un katana souillé par du sang, brisé en deux et deux kunai. L’un à double-tranchant et l’autre simple. Là, un rire horrible se fit entendre… L’homme d’Atsusa riait, aux éclats. Seul un malade aurait pu rire à cet instant. Temari était restée figée devant "ça"… Ses poings se serrèrent, elle baissa la tête. Mais quand elle voulu la relever, elle sentit une douleur atroce qui lui transperçait la poitrine. Avec peine et douleur, elle la releva. Au sol devant elle, juste du sang, une quantité importante même, les armes avaient disparu. Elle porta sa main à sa poitrine. Douleur atroce, c’était peu dire ! Un flot de sang coulait à l’endroit où son cœur avait été touché par deux kunai et par un sabre cassé. Les deux hommes se tenait côte à côte, un sourire sadique et narquois aux lèvres.
L’un était blond au yeux marrons, vêtu d'un kimono noir, et doté d’un air nonchalant et fatigué, l’autre semblait beaucoup plus vil, il avait un foulard bleu, pareil à ses yeux et une tunique beigeâtre tirant sur le rouge… Temari n’en croyait pas ses yeux ! Non, c’était impossible, il l’avait trahi.. Du Genjutsu ? Non, la vérité. Une larme perla de yeux ternis de la jeune femme. Elle ne pouvait pas y croire… L’homme qui l’avait supporté, l’homme qui était pour elle le plus cher, l’homme qu’elle aimait, l’homme qu’elle désirait, l’avait purement et simplement trahi. Pourquoi ? Pourquoi ?! POURQUOI ?! Qu’est-ce-qui lui faisait le plus mal ? Son cœur déchiré par la froideur des lames qui le transperçait ou alors son cœur détruit par ses sentiments ? Les deux surement, mais le plus insuportable n’était certainement pas la même douleur… Oh non… Rien, non rien, ne pourrait réparer ça…

[HRP : Désolée Le RP ne passait pas en UN seul message xD !]

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[Changement d’Ambiance : http://www.radioblogclub.fr/open/138804/enigma_____gravity_of_love/Enigma%20-%20-%20Gravity%20Of%20Love ]
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A présent elle était dans un endroit noir. Toujours dans la même position, agenouillée, courbée en avant pour oublier la douleur. Mais comment l’oublier ? Non, je ne parle pas de la douleur physique, mais psychique, sentimentale… Comment ?! COMMENT AVAIT-IL PU ?
Elle ne devait pas craquer ! Non ! Elle.. ne .. pouvait pas… Pourtant, les larmes coulaient tout comme le sang qui sortait de sa blessure. Mais, rien, ne pourrait refermer les verrous de son amour, ils étaient ouverts et saignaient. Le sang, les larmes, les larmes, le sang… Ces liquides qui faisaient parti d’elle, coulaient, tels des torrents amers… Elle s’effondra. La fatigue ? Le sang qu’elle avait perdu ? Non.

Elle ouvrit les yeux sous un toit blanc, blanc comme un nuage d’été. Elle se sentait légère, et heureuse. Mais… Ca n’allait pas durer. Un homme, visage masqué, s’approcha. Elle ne sut pourquoi, mais elle se retrouva dans un environnement rouge et noir de jais. Le noir était une enveloppe dans laquelle elle s’était blôtit quelque années auparavant, pour la première fois. Elle ressentait une chaleur incroyable, une douce chaleur, rassurante et protectrice. Comme enveloppé par un drap, elle ferma les yeux, se laissa bercer par cette douce chaleur. Vous savez, lorsque vous rentrez chez vous, dans la chaleur du foyer que vous aimez tant, et bien, imaginez cette douceur vous pénétrant entièrement. Mais, sachez, qu’il y a toujours un courant d’air froid qui peut passer, et vous oter tout espoir, tout sentiment et toute envie de vivre. Voilà ce qui se passait à présent. Pour la jeune Kazekage, cette chaleur rassurante avait disparu, laissant place à la plus froide des caresses… Un froid glacial, le même froid qui lui avait gelé le cœur et oté toute envie de survivre, et de se battre. Celui qui l’avait trahi tantôt, avait transformé cette chaleur en un cerceuil de glace, qui l’emprisonnait à présent pour toujours. Du sang et des larmes coulèrent à nouveau. Temari aurait voulu hurler, mais, hélas, aucun son ne sorti de sa bouche, seulement du sang en coula. Des larmes glissèrent sur la peau douce de la prisonnière. C’est à ce moment que le traitre qu’elle aimait s’approcha, son katana à la main. Elle pleurait de tout son être, et lui baissait les yeux. Il marchait paisiblement, étrangement… Il arriva au niveau du cerceuil. Temari le suppliait d’une voix muette, de la sauver, d’oublier, de lui revenir… Mais celui-ci se contenta de lever son sabre tout aussi glacé que le corps et le cœur de la femme en face de lui. Son regard ne croisa pas celui de la femme aux yeux émeraude. Sa main se levait doucement, la même lenteur et la même démarche. Aucun doute, c’était bien lui. Temari pleurait de plus, bientôt elle n’aurait plus de larmes pour pleurer et souffrir. L’homme au kimono planta son katana en plein dans le cœur déjà tant abimé. Temari se libéra, elle put crier !
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-" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"

Elle se réveilla en sueur, en pleurs et les joues rouges. Des sanglots retentissaient dans la pénombre. La lune avait atteint son deuxième quartier, et ne brillait donc que très faiblement. Une douce lumière argenté se posait sur les draps blancs du lit double de la chambre de la jeune femme. Elle pleurait encore… Elle se repassa le rêve, ou plutôt le cauchemard qu’elle venait de faire… Elle releva la tête brusquement… Fixa droit devant elle, et finit par la tourner vers la place à côté d’elle. Un homme blond, à l’air fatigué dormait paisiblement…
Il était là, bel et bien là… A présent les larmes qui coulaient le long des joues de la Kazekage, étaient des larmes de soulagement. Il ne l’avait pas trahi…. Elle groupa ses jambes vers elle, croisa les bras et posa sa tête sur ceux-là… Elle pleurait toujours… Elle tourna la tête vers la fenêtre, et aperçu la source de la lumière argentée. Soulagée ? A moitié… D’un coup elle sentit une main sur son épaule. Une main chaude s’y était posée. Une présence chaude et rassurante s’était à présent vidée en elle. Elle se sentait tellement bien… Elle se tourna, les larmes coulantes sur son visage, vers celui-ci à qui elle avait donné, tout ce qu’elle possèdait : Shin Kokoromi.